Les petits-enfants de Roméo et Marilène -59-
Vous vous souvenez de Tommy Zèredemisère ? Deuxième né de Roméo et Marilène, petit garçon rondouillard, rêvant d'être chef cuisinier et de pouvoir préparer des homards therminador à longueur de temps... En prenant de l'âge, il a décidé sérieusement d'attaquer un régime, parce que "ça ne pouvait plus durer, Astrée !" J'avoue, il a bien fait. Et un jour, en sortant les poubelles de chez lui -comme quoi, tout peut arriver, je ne le répèterai jamais assez !- il rencontra la femme de sa vie : Brenda Létourneau, jeune femme plutôt réservée et apparement légèrement cucul sur les bords... (queue de cheval classique, petit pull blanc et rose, jean pas terrible...)
- Astrée ! Je ne te permets pas !
Bon, bon, ça va ! J'ai dit apparement ! Et ça veut bien dire ce que ça veut dire... Parce que, quand on la connaît, la miss Létourneau, elle n'a pas froid aux yeux, ça non ! Il n'y a qu'à voir ses habits... Sous les airs faussement sage de sa nouvelle coiffure, elle cache un tempérament de feu :
Tommy a fait venir Dommy, son cadet, pour lui parler de sa relation toute fraîche, et lui demander son avis sur Brenda.
- Tu penses que je peux avoir confiance ?
- C'est simple, Tommy. Tu l'aimes ?
- Oui...
- Alors fonce. Tu pourrais le regretter plus tard.
- Merci, frangin.
J'avoue, il a bien fait de suivre le conseil de son frère. Brenda s'installa donc chez Tommy -devenu, bien évidement, cuisto- et tomba enceinte la première fois où elle fit un gros câlin avec lui. Tommy était aux anges, lui qui ne rêvait que de fonder une belle famille depuis sa plus tendre enfance.
La petite s'appelle Judith. La voici un peu plus grande :
Elle ressemble trait pour trait à son papa.
***
Maintenant, laissez-moi vous conter une histoire qui me désole. Il s'agit de Loumy. Oui, Loumy, cet enfant adorable, qui est devenu un adulte absolument merveilleux, tendre, gentil, et beau comme un Dieu... Un véritable ange, sur cette Terre-Sims... Ne voilà t-il pas qu'il s'est entiché d'une jeune fille, devrais-je dire plutôt, d'un laideron ! J'ai envie de pleurer toutes les larmes de mon corps... Je n'ai même pas envie de vous dire son prénom...
- ... Astrée, tu insultes la femme de ma vie ! Je ne peux pas tolérer ça ! Elle s'appelle Zoé Pasquier, et c'est le plus joli prénom du monde !
Il faut que tu te rendes compte de ce qui t'attends pour les générations futures !
- ... Hors de ma maison.
Comme tu veux Loumy. Un jour, tu te diras : Astrée avait raison.
En plus, une vulgaire barmaid... Il a du être hypnotisé par l'uniforme, ce n'est pas possible... Quoi qu'il en soit, ce "truc" a emménagé ensuite chez Loumy, en emmenant 1000 simflouzes avec elle. 1000 ! Non mais sérieusement, elle a tout pour plaire ! Et blabla fiançailles, et blabla mariage, tout ça pour m'énerver, j'en suis sûre ! Et la voilà enceinte une première fois... Puis une seconde... Elle ne travaille même pas, et ce pauvre Loumy qui se tue à la tâche...
- Astrée, DEHORS !!!
Ok, je sors. Laisse-moi juste montrer les photos que j'ai, et je fiche le camp. Quelle tragédie, chers lecteurs, quelle tragédie horriiiiiiiiible !!! Bon, je vous balance les photos, puis je sors :
Le premier bébé s'appelle Séverin Pasquier. Ah oui, parce qu'il faut aussi que je vous dise, elle a donné son nom de famille à son époux, et ses enfants !
Séverin n'est pas si moche, heureusement. C'est pourquoi j'ai bien voulu le prendre en photo enfant. Il m'a un peu réconcilié avec Loumy...
Ensuite, il a fait part à sa mère de son désir d'aller à l'université, plus tard. Brave petit, tu ne seras sûrement pas un tombeur, mais tu seras intelligent, c'est déjà ça. La petite fille qui naquit quelques temps après, par contre, se révèle être le portrait de sa mère, du nez au menton. J'en ai fait, des cauchemars...
Et voilà, le mythe des magnifiques enfants, descendants d'Amy Zèredemisère, ma chère pionnière, s'effondre. A cause de Zoé Pasquier !
- Que ça te plaise ou non, Astrée, c'est la même chose. Je suis MARIEE maintenant, regarde ma bague, haha ! Et Loumy est fou amoureux de moi.
On se demande bien pourquoi...
- Tes insultes ne m'atteignent pas. Hors de chez moi.
Je m'en vais, ne t'en fais pas.